Bien confortablement installé·e dans notre canapé, une tisane à la main, un livre sur les genoux et la Nocturne n°2 de Chopin en fond sonore ; ou encore pendant une séance de fractionné, poussé·e par le rythme survitaminé de Pump Up The Jam de Technotronic ; ou même en attrapant un sachet de café au supermarché, surpris·e de taper du pied en entendant Get Lucky des Daft Punk. On peut remercier la musique d'être un compagnon constant dans notre quotidien. En 2023, l'International Federation of the Phonographic Industry (IFPI) a rapporté qu'en moyenne, une personne écoute entre 20 et 21 heures de musique par semaine (vous aussi vous trouvez ça énorme ?).
De nos jours, la musique est ultraportable et personnalisée. Tout le catalogue est à portée de doigts grâce aux plateformes de streaming dont on peut bien évidemment critiquer le modèle mais qui ont tout de même le mérite d'avoir réinventé notre manière de consommer la musique. Pour certain·e·s d'entre nous c'est aussi simple que de dire "Alexa, joue-moi Hier Encore d'Aznavour".
La technologie a donc profondément changé notre rapport à la musique. Nos ancêtres, eux, n'avaient pas cette chance. Avant que Thomas Edison et son équipe inventent le phonographe en 1877 - et, par extension, la musique enregistrée - la seule manière pour un fan d'écouter son artiste préféré·e était d’assister à une performance live. Imaginez des familles entières réunies autour d'un piano, une personne jouant les accords, tandis que le reste chante en chœur.
De la même manière que notre façon de consommer la musique a évolué, les outils et instruments utilisés pour la créer ont aussi changé. Le plus ancien instrument de musique dont nous ayons la preuve d'existence remonte à 60 000 ans, lorsque les Néandertaliens des grottes de Slovénie taillaient des flûtes dans des cuisses d'ours.
Mais nos ancêtres n'ont pas eu à chercher bien loin pour produire de la musique : ils avaient déjà en eux un instrument que nous portons tous au quotidien : la voix humaine. Les sociologues affirment que nos ancêtres créaient de la musique en vocalisant – en chantant sans utiliser de mots – bien avant de développer la parole. Cela montre à quel point la création musicale est ancrée dans notre histoire.
On constate aussi à quel point la musique est universelle. Elle existe dans toutes les sociétés, même dans les coins les plus reculés du monde. Bien que la musique varie d'une culture à l'autre, des études montrent que nous pouvons deviner l'intention d'une chanson – qu'il s'agisse d'une danse, d'une berceuse ou d'une chanson d'amour – simplement en écoutant de courts extraits.
La musique active le système limbique du cerveau, responsable du traitement des émotions. Les chansons qui atteignent un sommet émotionnel, comme Fix You de Coldplay, peuvent nous provoquer des frissons. Lorsque nous aimons ce que nous entendons, notre cerveau libère de la dopamine, cette fameuse substance chimique qui nous procure une sensation de bien-être (également déclenchée par les interactions sociales, un bon repas, ou une activité sportive).
Outre le plaisir qu'elle procure, la musique peut apaiser, dynamiser, inspirer et susciter un large éventail d'émotions. Les chansons tristes nous réconfortent lorsque nous sommes déprimé·e·s, nous faisant sentir moins seul·e·s. Les morceaux énergiques, eux, peuvent nous faire vibrer et accompagner nos moments de fête.
Bien que nous sachions reconnaître la musique quand nous l'entendons, la plupart des gens auraient du mal à en donner une définition précise. Le compositeur français Edgard Varèse l'a définie comme un « son organisé ». Lorsque nous chantons ou jouons d'un instrument, nous créons une combinaison de rythmes et de mélodies qui se distingue des bruits du quotidien, comme la pluie qui tambourine contre une fenêtre ou le doux (ou pas) ronronnement d'une machine à laver.
Mais la définition vague de Varèse laisse beaucoup de place à l’interprétation. Que veut-il dire par « organisé » ? Prenons l'exemple du métal, avec ses guitares saturées et son chant rauque. Pour quelqu'un·e de non initié·e, cela peut sembler... disons, déplaisant. Pourtant, c'est bien de la musique. La question de savoir si quelque chose est « organisé » est donc laissée à l'appréciation de chacun·e, car nous trouvons tous notre propre rythme et notre propre harmonie parmi l'immense variété de genres musicaux.
Matthieu Asnarez
"Je m’appelle Matthieu et je suis le fondateur de Tapage Studios, basé à Paris. Depuis plus de 15 ans, la musique est au cœur de mon activité. En tant que guitariste passionné et producteur depuis plus de 10 ans, j'ai travaillé sur des projets divers pour des entreprises, agences et créateur.ice.s de contenu.Chez Tapage Studios notre objectif est simple : retranscrire les valeurs de nos clients en musique. Nous proposons des services sur-mesure comme la création d'identités sonores, d'habillages sonores, de jingles, de musiques publicitaires, et la production de podcasts."